Simon Ripoll-Hurier est artiste visuel et musicien. À la croisée de plusieurs champs, son travail a commencé par se concentrer sur des espaces de production d’images dominantes, comme Hollywood (Translations, 2008-2011) ou Broadway (The Broadway Melody, 2010-2013), mettant en place des mécanismes de traduction et de transposition, comme autant de techniques de détournement ou d’emprunt. Son intérêt pour les techniques de description orale (Périphériques, 2008 ; The Curtain, 2013, avec Myriam Lefkowitz) l’a amené à se pencher sur certaines théories du complot portant sur les formations nuageuses (This Cannot Be Natural, depuis 2012). En 2013, il réalise Dreamland, un film expérimental qui documente le processus de fabrication d’une chanson. Il commence alors à investir le médium cinématographique, dans le cadre d’un projet qu’il développe depuis 2014 (Projet Diana).
Son travail a été montré dans de nombreuses institutions (Le Magasin, Centre national d’études spatiales, Palais de Tokyo, Fondation des Galeries Lafayette, Centre Pompidou-Metz, MAC VAL…), diffusé à la radio (Atelier de création radiophonique, France Culture), intégré dans des collections publiques (Fonds national d’art contemporain, Frac Haute-Normandie, Beaux-arts de Paris, Centre national d’études spatiales). Il a été présenté en Espagne, Écosse, Italie, Bosnie, Corée, au Venezuela, au Cambodge et aux Etats-Unis. Par ailleurs, Simon Ripoll-Hurier joue avec les Agamemnonz, un groupe de surf music instrumental, et a co-fondé *DUUU, une radio d’artistes en ligne. Il est également membre du comité pédagogique du Programme d’expérimentation en arts et politique (SPEAP, Sciences po Paris).

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